L’environnement au village et son fleurissement

      Hirondelle de fenêtre                        Hirondelle rustique                          Hirondelle de rivage

 

L’arrivée des beaux jours s’accompagne du retour des migrateurs qui, d’avril à mai, reviennent de leurs quartiers d’hiver, sud de l’Europe et continent africain.

Parmi eux les hirondelles retrouvent, dès la mi-avril, leurs lieux de reproduction ou de naissance, de l’année précédente. 

À Sauvigny 3 espèces d’hirondelles peuvent être observées, d’avril à septembre.

L’hirondelle de rivage, de passage ou en chasse au-dessus de la Meuse, elle est la plus discrète et la plus rare. Elle niche en petites colonies disséminées le long du fleuve dans un nid creusé au sein d’une rive abrupte surplombant l’eau ou d’une paroi de carrière.

L’hirondelle rustique est la plus commune, dos bleu métallique, ventre blanc, elle est facilement reconnaissable aux longs ‘’filets " qui prolonge la queue des adultes. Elle niche, isolément, dans les granges, les étables ou encore sous les porches dans un nid ouvert construit de boulettes de boue.

L’hirondelle de fenêtre est la plus tardive, plus petite que l’hirondelle rustique, elle se reconnaît à sa  silhouette trapue et à son croupion blanc qui contraste avec son dos et sa queue sombres.  Elle niche en petite colonie sous les avant-toits des maisons du village dans des nids fermés construits comme ceux de sa cousine avec des boulettes de boue collectées dans les flaques d’eau.

Les trois espèces ont, ces dernières décennies subies un déclin notable, lié à de nombreux paramètres qui concernent l’ensemble de la biodiversité, auquel s’ajoute pour l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre la cohabitation directe avec les habitants du village.

Ces dernières années à Sauvigny plusieurs colonies d’hirondelles de fenêtre ont disparu.

Rappelons que plusieurs articles de loi protègent intégralement ces oiseaux et que la destruction de nids constitue un délit passible de fortes amendes, jusqu'à 15 000€ d’amende et 1 an de peine de prison.

Pour toute information concernant les questions de cohabitation avec ces oiseaux vous pouvez contacter les associations locales compétentes :

https://www.especes-menacees.fr/lpo-ligue-protection-des-oiseaux/

 

 http://www.lorraine-association-nature.com/

 

Sachez toutefois que le principal problème lié à la présence des oiseaux, à savoir les fientes qui tombent sous les nids se règle facilement. La pose d’une planchette de 50 cm sous le nid permet de les récupérer et, une fois séchées cela un très bon engrais pour vos jardinières.

Merci de leur faire bon accueil et si vous souhaitez aller plus loin, des nichoirs spécifiques existent et sont faciles à fabriquer, et qu’en cas de printemps sec une flaque de boue gardée humide pourra leur être très utile.

Bassin fleuri à Pâques